Chaque semaine, notre chère mascotte Kazune vous recommande certains titres, globalement des manga, manhua ou manhwa, et vous les décrypte. Quoi de mieux que de nouveaux coups de cœur parmi ses récentes lectures, que nous vous laissons découvrir ici. Nous espérons qu’ils vous tenteront.
Laissez-vous guider et n’hésitez pas à partager avec nous vos avis sur ces titres, si vous avez également eu l’occasion de les lire.
Titre |
UQ Holder!
ユーキューホルダー! |
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Numéro du tome |
8 | |
Editeur | FR : Pika Édition
JP : Kôdansha |
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Première publication | FR : 16/03/2016
JP : 17/09/2015 |
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Auteur | Ken AKAMATSU | |
Type |
Shônen | |
Rédacteur | Neginator |
Synopsis de la série (éditeur) :
Dans un Japon dévasté où la magie est accessible à tous, Tôta Konoe, descendant du célèbre sorcier Negi Springfield, a un rêve : rejoindre la capitale et devenir célèbre !
Mais pour partir, il doit remplir la condition imposée par le chef du village : battre sa tutrice Yukihime,une magicienne accomplie ! Jour après jour, Tôta la défie dans l’espoir de remporter enfin la victoire… L’arrivée d’un chasseur de primes aux trousses de Yukihime va sonner la fin de leur quotidien paisible ! Tôta apprend alors que la magicienne n’est autre qu’Évangeline A. C. Mc Dowell, une vampire de 700 ans, à la tête du clan des éternels, UQ Holder !
L’avis de Kazune :
Les qualifications pour le tournoi de Mahora se poursuivent. Alors que notre jeune héros semblait avoir retrouvé un moral d’acier à la fin du volume précédent, il se retrouve de nouveau confronté à l’échec lorsqu’il rencontre des participants de rang A. Tôta est alors soumis a une véritable remise en question. Tandis qu’il ne sait plus où il en est, le maître d’Evangeline fait son apparition et souhaite prendre le jeune immortel sous son aile dans le but de mettre en place un entraînement adéquat. Via Dana alias la Sorcière des failles, une vampire pure souche, le jeune homme va débuter un enseignement spartiate auquel seront également impliqués les compagnons d’armes de ce dernier. Ce personnage féminin haut en couleur impose son autorité et a tous les atouts pour subjuguer le lecteur : puissance, impartialité, extravagance et charisme ! Elle apporte une légère tension à ce volume riche en émotions et en informations. En effet, durant l’entraînement de Tôta et suite à une distorsion des dimensions, l’Evangeline de l’époque où elle était une jeune vampire et venait tout juste d’être pris en charge par Dana, vient à faire la rencontre du jeune homme. On découvre ainsi les origines de ce personnage énigmatique. Alors que nous sommes partagés entre de l’admiration et de la tristesse à l’égard d’Evangeline, l’auteur a su insérer une touche de romance qui rend le personnage encore plus attrayant; il nous en présente ainsi un côté plus tendre, plus docile de la jeune vampire.
Bien que nous ayons eu jusqu’à présent des tomes déjà fortement intéressants, ce 8e volume d’UQ Holder! donne un nouveau souffle à la série avec la phase de l’entraînement du jeune héros, l’un des grands classiques du genre. Action, émotion et révélations forment un combo gagnant, en créant un excellent volume où vous retrouverez toute la richesse de l’univers fantastique créé par Ken AKAMATSU avec des créatures et des décors somptueux ainsi que toute l’habileté de l’auteur à travailler ses personnages.
Synopsis de la série (éditeur) :
L’avis de Kazune :
Après avoir revisité le genre Magical Girl dans un style plus horrifique et plus sombre avec Magical Girl of the End et Magical Girl Site, les éditions Akata nous proposent désormais une parodie loufoque du genre.
Magical Girl Boy suit Saki, une jeune fille membre d’un groupe d’idoles au piètre succès et folle de désirs pour le frère de sa meilleure amie. Un beau jour, un homme ayant tout d’un yakuza frappe à sa porte et lui propose de devenir une magical girl comme le fût sa mère, aujourd’hui à la retraite à cause d’un lumbago. Abasourdie, elle n’a d’autre choix que d’accepter cette nouvelle force lorsqu’elle découvre que l’homme de son cœur est attaqué par des créatures à la fois mignonnes et répugnantes. Et une chose est certaine, c’est de la force physique qu’elle obtient avec son nouveau corps de mâle fort et musclé.
Cette série terminée en deux tomes aborde dans l’absurde le phénomène japonais qu’est le genre Magical Girl. Les codes du genre sont revus et brillamment maltraités. Une mascotte qui n’a plus rien d’adorable avec sa tête de yakuza, une héroïne dont la transformation n’est pas seulement d’ordre vestimentaire mais aussi génital, une baguette qui n’a d’autre utilité que de servir de matraque, un homme désiré par l’héroïne qui s’avère pourtant bien insipide, des forces du mal plutôt mignonnes… Tout y passe ! Les clichés du genre sont bien présents et accentués pour rendre le tout encore plus risible, quitte à parfois les tourner au ridicule. L’amour est la clé de la transformation de nos jeunes héroïnes. L’hétérosexualité comme l’homosexualité sont d’ailleurs habillement exploitées pour donner lieu à des scènes très cocasses. Une pointe de fanservice inversée vient également s’ajouter à la multitude d’absurdités qui font que le répit n’est pas vraiment de mise dans ces deux tomes. Des petites culottes, des tentacules et des poses suggestives prises par un corps masculin, tout est dans la bouffonnerie pour vous procurer votre dose de fous rires.
Du côté des personnages, nous avons un panel très intéressant. De la jeune fille plutôt terre-à-terre à sa meilleure amie excessivement amoureuse d’elle, de la mascotte terrifiante et agressive au futur roi de la magie sournois, en passant par un manager démesurément fanatique, vous allez trouver votre bonheur en chacun d’eux. Même du côté du jeune Mohiro dont est amoureuse l’héroïne. Il semble ici assimilé à une jeune princesse constamment visée par les forces obscures : totalement déconnecté de la réalité et semblant sans aucun intérêt, il saura au bon moment vous surprendre, surtout par son extraordinaire capacité qui est un clin d’œil parodique à de grandes héroïnes de Disney.
Vous l’aurez compris, Magical Girl Boy est une excellente série courte qui vous fera passer de bons moments délirants malgré une fin timide et plutôt classique. Elle vous invitera à découvrir le genre Magical Girl d’un œil nouveau et marquera à coup sûr votre esprit !